Sa mère avait dû patienter près de 48 heures avant que le gynécologue-obstétricien ne déclenche la césarienne. Le bébé est décédé durant l’intervention. Les parents ont porté plainte pour homicide involontaire.

Une enquête médico-légale est ordonnée par le parquet de Bergerac, après le dépôt de plainte contre X pour homicide involontaire immédiatement déposée par les parents. 

La brigade de recherche de la gendarmerie de Sarlat a été saisie de l’affaire afin de déterminer les circonstances de ce décès qui serait intervenu lors d’une césarienne. Les employés du service de l’hôpital ont été entendus.

Après 3 mois d’enquête, la mort naturelle ne semble pas avoir été retenue concernant le décès du nouveau-né. Lors des auditions et des examens, de trop nombreuses zones d’ombre ont été révélées pour que l’affaire soit classée sans suite.

La mère avait dû patienter près de 48 heures au Centre Hospitalier de Sarlat avant que le gynécologue-obstétricien ne déclenche la césarienne. L’autopsie pratiquée sur le bébé a révélée qu’à l’arrivée de la mère à l’hôpital l’enfant été viable. Le bébé est décédé in utero avant que ne soit pratiquée la césarienne. 

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a mené une enquête administrative dans le service. Selon le docteur Chandernagor, responsable de l’appui et de l’accompagnement des établissements de santé à la direction de l’ARS, la défaillance humaine n’est pas en cause. Il s’agirait plutôt d’un problème d’organisation du service. 

Revue de presse

France 3 Nouvelle Aquitaine, France 3 Nouvelle Aquitaine, Sud Ouest, Sud Ouest, Egora.

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