L’obstétricien qui suivait la jeune femme avait programmé une césarienne car son bébé était trop gros pour un accouchement par voie basse. Mais deux semaines avant la date prévue, elle a ressenti des contractions et l’obstétricien de garde lui a imposé un accouchement par voie basse, avec forceps, avant de finalement procéder à une césarienne d’urgence.

La jeune femme a été victime d’une grave hémorragie et a été transférée en réanimation où elle a dû être transfusée de 4 poches de sang et plasma.

« J’ai expliqué mon cas à l’obstétricien de garde ce jour là mais il n’a rien voulu entendre. Il voulait absolument me faire accoucher par voie naturelle », se remémore Julie.  Après 12 heures sous péridurale et toujours pas de bébé, le gynécologue obstétricien décide d’utiliser les forceps. « Il s’est acharné pendant 30 minutes j’étais à bout de force », raconte la jeune femme émue. 

Finalement, elle est envoyée au bloc pour y réaliser une césarienne en urgence. Mais arrivée en salle d’opération, la future maman fait un choc hémorragique et perd plusieurs litres de sang. Elle est transfusée de 4 poches de sang et plasma et passe sa première nuit de jeune mère en réanimation. « Il y a eu un véritable moment de panique. Mon pronostic vital était engagé, le réanimateur l’a dit à ses équipes. »

Très vite, alors qu’elle séjourne encore à la clinique, elle souhaite obtenir des explications. « L’obstétricien qui m’a accouché m’a expliqué qu’avec le champs opératoire installé pour réaliser la césarienne, il n’a pu vu que je faisais une hémorragie par le bas », se rappelle Julie furieuse. 

Un dossier médical signé par des médecins qui ne l’auraient pas auscultée

A sa sortie de la clinique, la jeune maman va relancer l’établissement pour tenter d’obtenir plus de justifications. Pour seule réponse, elle reçoit son dossier médical qui ne l’éclaire pas d’avantage. « Le pire c’est que ce dossier a été signé par des médecins qui ne m’ont jamais auscultée ». 

Au moins deux autres drames survenus dans cette même clinique

Infirmière à Montauban, elle connaît beaucoup de professionnels de santé dans cette ville et s’est renseignée sur un autre accouchement traumatique survenu plus récemment dans cette même clinique, mais ayant cette fois-ci abouti au décès de la maman. « Le gynécologue obstétricien qui l’a accouchée est le même que celui qui m’a pris en charge pour la naissance de ma fille. Il faut arrêter le massacre », se désole t-elle. 

D’après la jeune femme, le médecin en question serait un des actionnaires de la clinique est donc « intouchable ». En 2017, l’établissement du groupe Elsan avait déjà fait face à une enquête judiciaire suite à la mort d’un bébé au sein de la clinique.

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